Gestion financier d’un projet de construction

La gestion des moyens financiers d'un projet de construction

La gestion financière des chantiers : définition
La gestion financière fait partie intégrante de la gestion de chantier. La gestion financière des travaux renvoie plus précisément à la gestion de l’activité économique de l’entreprise. Elle a pour objectif d’assurer la rentabilité des activités, et donc leur pérennité.

La gestion financière se découpe en deux piliers d’une importance équivalente : la gestion prévisionnelle des budgets, reprenant la planification financière de l’ouvrage, et le suivi financier, qui doit être pris en regard de l’avancement des travaux. Ces responsabilités incombe à l’entreprise en charge de la réalisation des travaux, le maître d’oeuvre.

Quels sont les métiers de la gestion financière ?
Préparation des budgets, prévision des coûts, suivi de la facturation, contrôle des coûts réels, calculs des coefficients, révisions des prix… les tâches liées à la gestion financières sont nombreuses et variées. Plusieurs métiers sont alors au coeur de cette gestion financière : le conducteur de travaux, le chef de chantier, le chef d’équipe, le coordonnateur de travaux… et bien sûr, l’ensemble du département financier de l’entreprise, reprenant le Directeur Financier (DAF) ou encore le contrôleur de gestion.

2. Les enjeux de la gestion financière des chantiers
Une bonne gestion des budgets impacte l’ensemble de l’entreprise. Voyons quelques enjeux principaux.

La planification et le suivi financier des chantiers : protégez votre marge bénéficiaire
À l’origine de la gestion financière, on retrouve un principe très simple : celui de proposer à son client un prix final compétitif, et ensuite de respecter le prix proposé, tout en s’assurant une marge bénéficiaire adéquate.

Dans le secteur du BTP (Bâtiment et Travaux Publics), cette marge prévisionnelle est en générale assez faible. Or, sans un planning prévisionnel et un suivi rigoureux, les coûts d’un ouvrage peuvent rapidement exploser, mettant à mal la marge effective.

Il est donc extrêmement important pour le maître d’oeuvre (c’est-à-dire l’entité chargée par le maître d’ouvrage de la réalisation des travaux) de suivre de près le montant des travaux, tout au long de leur exécution.

Les études de prix, un élément stratégique
Une estimation rigoureuse et à jour des charges budgétaire est indispensable pour des études de prix correctes. Avant même de commencer un ouvrage, il est indispensable d’en estimer le coût prévisionnel précisément.

Une fois le coût de revient obtenu, l’entreprise peut alors y ajouter sa marge bénéficiaire, et ainsi obtenir un prix de vente juste, permettant d’assurer sa rentabilité.

L’actualisation des études de prix est un élément stratégique, dans un monde où les coûts (des matériaux, de la main-d’oeuvre, etc.) sont extrêmement volatiles. Si une révision des prix est parfois possible, elle n’est pas toujours bien accueillie par le client… !

De bonnes conditions de trésorerie, un atout face à l’imprévu
Un autre enjeu de la gestion financière pour les entreprises du bâtiment, c’est de permettre de faire face à l’imprévu. Retard de paiement, dépenses imprévues, pénalités suite au non respect des délais… Une bonne condition de trésorerie permet de faire face sereinement à ces coûts, dans l’attente des prochaines rentrées financières.

3. les outils de gestion financière des travaux
La gestion financière de gestion est une tâche complexe, demandant une grande rigueur et une attention aux détails. Pour y parvenir, disposer des bons outils est essentiel.

De la gestion prévisionnelle des budgets au suivi des coûts pendant l’avancement des travaux, les outils à disposition des entreprises du bâtiment sont nombreux. Pour une gestion facilité, il est cependant important de choisir des outils spécialisés, à la fois performants et simples d’utilisation.

Des outils adaptés vous permettrons de planifier, suivre et contrôler les coûts de vos projets plus efficacement.

Les tableaux Excel, pour gérer les tous petits projets
Si les outils logiciels sont plus simples d’utilisation qu’un tableur Excel, ce dernier a l’avantage d’être déjà disponible sans frais supplémentaires dès lors que vous disposez de la suite Office.

Bien sûr, planifier et suivre ses budgets dans un tableau Excel demande une très grande rigueur. Mais pour une TPE (très petite entreprise), Excel peut se révéler être un outil adapté, que de nombreux gestionnaires connaissent déjà.

Attention cependant si vous gérez des projets d’une certaine taille ou en plus grand nombre : les nombreuses saisies manuelles peuvent vite être chronophages et être source d’erreurs. Enfin, un tableau Excel est un outil limité si vous souhaitez obtenir une bonne visibilité sur vos activités, ou encore si vous recherchez un outil collaboratif.

Les PME et grands groupes se dirigeront alors vers d’autres outils, plus adaptés à leurs activités.

Les logiciels de gestion de chantier
Pour des projets plus complexe, un logiciel de gestion de chantier permettra d’assurer une gestion financière rigoureuse et efficace, en présentant différents avantages.

L’aspect collaboratif du logiciel permettra de simplifier la collaboration entre les différents intervenants de la gestion financière, de la planification au suivi. Ces outils numériques sont souvent disponibles en mode SaaS (Service as a Software), permettant d’y accéder depuis n’importe où.

Il est ici important de choisir des outils qui communiqueront entre eux, grâce à des intégrations, permettant à chacun de travailler sur une donnée unique et fiable.

Le gain de temps et la réduction des erreurs sont d’autres avantages important. En réduisant les tâches répétitive à faible valeur ajoutée, telles que les saisies multiples des données, les logiciels de gestion libèrent les équipes, qui peuvent s’afférer à leur coeur de métier.

Enfin, en centralisant l’information, les logiciels de gestion offre une meilleure visibilité sur l’information disponible. Cela impacte notamment les prises de décisions stratégiques et la réactivité face aux dépassements de coûts imprévus, pour un suivi financier pour éclairé.

Les applications mobiles, badgeuses et autre outils de suivi
Entre les chantiers et les bureaux, la communication n’est pas toujours aisée. Pourtant, une gestion financière efficace demande de garder une excellente visibilité sur les coûts engendrés sur le terrain.

C’est le rôle des outils de suivi des temps de travail : application mobile, pointeuses mécaniques, badgeuses RIFD ou pointeuses virtuelles… Ils permettent une estimation précise et à jour des coûts en main-d’oeuvre des projets de construction.

En permettant un suivi régulier, ils permettent une gestion réactive des coûts : la planification est adaptée sans attendre et les dépassements de budgets sont évités.

Pensez à choisir une application de pointage chantier spécialisée, qui sera bien adaptée par les équipes, et peut être couplée avec tout type de badgeuses.

4 étapes pour une gestion financière de chantier efficace
La gestion financière de chantier est une tâche complexe qui nécessite une planification rigoureuse et une maîtrise parfaite des coûts. Pour une gestion financière de chantier réussie, il est essentiel de respecter certaines bonnes pratiques.

Dans ce paragraphe, nous allons passer en revue 4 étapes clés pour une gestion financière de chantier efficace.

1. Une solide planification financière, à la base de la rentabilité de l’entreprise
La planification financière de chantier est une étape cruciale pour une gestion financière de chantier réussie. Elle permet d’établir les prévisions financières du projet et d’anticiper les coûts et les dépenses à venir.

Pour une planification financière de chantier efficace, il est essentiel de prendre en compte tous les aspects du projet, de la conception à la réalisation. Il est également important d’actualiser régulièrement la planification financière en fonction de l’avancement du projet.

Une planification financière de chantier bien établie permet d’éviter les surprises financières et d’optimiser la rentabilité du projet. Elle permet également de prévoir les besoins en trésorerie et de garantir une condition de trésorerie optimale pour l’entreprise.

En outre, la planification financière des travaux est intimement liée au suivi des coûts du chantier :

La planification est une condition même d’un suivi rigoureux. Il faut pouvoir identifier immédiatement les écarts entre le budget prévisionnel et les dépenses effectives. Cela ne peut se faire sans une prévision précise et détaillée.
Enfin, un suivi précis des budgets permet d’affiner les prévisions des projets futurs, ou encore d’adapter la planification des équipes chantiers, avec une incidence directe sur le calcul des coûts en main-d’oeuvre associés.
2. Le suivi des coûts, une étape essentielle pour une gestion saine des budgets
La gestion des coûts et des marges est un élément clé pour une gestion financière de chantier réussie. Elle permet de suivre les dépenses réelles du projet et d’optimiser la rentabilité du projet. Pour une gestion des coûts et des marges efficace, il est essentiel de prendre en compte tous les coûts du projet, y compris les coûts indirects.

Pour une gestion des coûts et des marges réussie, il est également important d’analyser régulièrement les écarts entre les coûts prévus et les coûts réels du projet. Cette analyse permet de prendre les mesures nécessaires pour limiter les dépassements budgétaires et optimiser la rentabilité du projet.

Un suivi des coûts réactif permettra d’adapter rapidement la planification des équipes, afin d’éviter les délais et les dépassements de budgets. La gestion financière est ainsi étroitement liée au suivi des temps de travail et à la planification des équipes de terrain.

3. L’actualisation des études de prix, la clé pour rester compétitif
Suivre précisément les différents postes de coûts d’un chantier, c’est s’assurer de rester à jour sur les budgets réels requis pour ces différents postes. On ne construit plus comme il y a 10 ans. Les matériaux et les techniques évoluent, de même que les législations ou l’importance des performances énergétiques.

Les études de prix doivent donc sans cesse être actualisées, sur base de données aussi précises et récentes que possible. Une fois le prix final fixé sur base des charges budgétaires, il est en général bien difficile de le revoir à la hausse. Malgré tout, le prix proposé doit rester compétitif : il est donc essentiel d’avoir une vue claire des budgets à prévoir !

Si les marchés publics permettent une actualisation des coûts, appliquée selon des coefficients établis à partir d’un index spécifique, il en va autrement dans le marché privé. Si aucune clause de révision des prix n’est prévue dans le contrat initial, il sera difficile voire impossible de faire accepter une hausse du prix final, même parfaitement justifiable.

Marché public ou privé, un suivi précis des coûts permettra d’identifier si une révision des prix est nécessaire, et le cas échéant, de la justifier.

4. La gestion des délais de paiement et de facturation : évitez les retards de paiement et améliorez votre trésorerie
La gestion des délais de paiement et de facturation est un élément essentiel pour une gestion financière de chantier réussie. Elle permet de garantir une trésorerie optimale pour l’entreprise et d’éviter les retards de paiement qui peuvent nuire à la rentabilité de l’entreprise.

Les modalités de paiement doivent être clairement identifiés dans les contrats liant le maitre d’oeuvre au maitre d’ouvrage. Il est ensuite essentiel d’établir des procédures claires pour la facturation et le suivi des paiements, et de définir les mesures à prendre en cas de retard de paiement.

Une gestion efficace des délais de paiement et de facturation permet d’améliorer la trésorerie de l’entreprise et de garantir une gestion financière de chantier réussie.

Une bonne situation de trésorerie est d’autant plus importante dans un contexte socio-économique volatile, comme nous le connaissons aujourd’hui.

Vers une meilleure gestion financière des chantiers
Une gestion financière saine est un élément clé dans la réussite d’un projet de construction. De la planification des coûts au suivi des budgets, il est indispensable de disposer d’outils adaptés et d’établir des processus clairs.

Si la rigueur est de mise, c’est qu’une bonne gestion financière est la garantie même de la viabilité de votre entreprise. Choisissez bien vos outils de gestion financière, mettez en place des processus clairs et protégez votre marge et votre réputation !

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Pourquoi investir dans l’immobilier

Les 10 erreurs à éviter en tant qu'investisseur immobilier

Pourquoi investir dans l’immobilier ?

Dans un paysage d’opportunités d’investissement en constante évolution, l’immobilier reste une classe d’actifs solide qui tient toujours ses promesses de croissance et de stabilité financières. Les investisseurs reconnaissent depuis longtemps les mérites de l’investissement dans la brique et le mortier, et cet attrait durable peut être attribué à une myriade de raisons. Dans cet article, nous examinons les raisons pour lesquelles l’investissement dans l’immobilier reste un choix prudent et lucratif pour les personnes cherchant à accroître leur patrimoine.

1. Un actif tangible doté d’une valeur intrinsèque

L’une des principales raisons d’investir dans l’immobilier est sa tangibilité. Contrairement aux actions, aux obligations ou à d’autres actifs financiers, l’immobilier offre aux investisseurs quelque chose qu’ils peuvent voir, toucher et utiliser. Il s’agit d’un actif physique doté d’une valeur intrinsèque qui tend à s’apprécier au fil du temps. La croissance de la population mondiale s’accompagne d’une augmentation de la demande de logements et d’espaces commerciaux, ce qui fait de l’immobilier un investissement tangible doté d’un potentiel à long terme.

2. Des revenus réguliers grâce aux biens locatifs

L’investissement dans des biens immobiliers locatifs peut fournir un flux de revenus régulier. Les revenus locatifs peuvent aider à couvrir le prêt hypothécaire, les frais d’entretien et même générer un flux de trésorerie passif. En outre, les biens locatifs prennent souvent de la valeur au fil des ans, ce qui accroît encore le retour sur investissement. Ce double avantage de revenu et d’appréciation fait de l’immobilier un choix intéressant pour les investisseurs qui recherchent des gains financiers à la fois à court et à long terme.

3. Diversification et atténuation des risques

La diversification est la pierre angulaire d’un investissement prudent, et l’immobilier est un excellent moyen d’y parvenir. En ajoutant l’immobilier à votre portefeuille d’investissement, vous pouvez réduire le risque global. Les marchés immobiliers évoluent souvent indépendamment des marchés financiers traditionnels, ce qui signifie qu’ils peuvent apporter de la stabilité lorsque d’autres investissements sont volatils. Un portefeuille diversifié comprenant des biens immobiliers peut contribuer à atténuer l’impact des fluctuations du marché.

4. Se prémunir contre l’inflation

L’inflation érode le pouvoir d’achat de l’argent au fil du temps. L’immobilier, cependant, s’est avéré historiquement être une couverture fiable contre l’inflation. L’augmentation du coût de la vie s’accompagne d’une augmentation des revenus locatifs générés par les biens immobiliers. En outre, la valeur des biens immobiliers a tendance à augmenter parallèlement aux taux d’inflation, voire plus rapidement, ce qui en fait un moyen efficace de protéger votre patrimoine contre l’érosion due à la hausse des prix.

5. Avantages fiscaux et déductions

Les investissements immobiliers offrent divers avantages fiscaux et déductions qui peuvent réduire considérablement la charge fiscale des investisseurs. Les intérêts hypothécaires, les taxes foncières et certaines dépenses liées à la gestion des biens immobiliers peuvent souvent être déduits du revenu imposable. En outre, les investissements immobiliers à long terme peuvent bénéficier de taux d’imposition favorables sur les plus-values.

6. Potentiel d’appréciation

Bien qu’aucun investissement ne soit totalement dépourvu de risques, l’immobilier a l’habitude de prendre de la valeur sur le long terme. Les tendances du marché et l’emplacement jouent un rôle important dans la détermination de la plus-value immobilière, mais les investissements bien étudiés dans des zones recherchées produisent souvent des rendements substantiels. Au fil du temps, cela peut conduire à une accumulation significative de richesse.

7. Le contrôle de votre investissement

Contrairement à d’autres types d’investissement, l’immobilier vous permet de contrôler votre bien. Vous pouvez apporter des améliorations, augmenter les loyers et décider du moment de l’achat ou de la vente. Ce contrôle vous permet d’optimiser les performances de votre investissement et de vous adapter à l’évolution des conditions du marché.

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Comment réussir la fondation d’un bâtiment?

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Comment réussir la fondation d'un bâtiment

white metal framed glass ceiling

La fondation est l’une des étapes les plus importantes lors de la construction d’un bâtiment. Elle joue un rôle essentiel dans la stabilité et la durabilité de la structure. Pour réussir la fondation d’un bâtiment, il est essentiel de suivre certaines étapes clés. Dans cet article, nous vous présenterons les étapes essentielles pour réussir la fondation d’un bâtiment.

1. Étude du sol

Avant de commencer la construction de la fondation, il est crucial de réaliser une étude approfondie du sol. Cette étape permet de déterminer la nature du sol, sa capacité portante et sa stabilité. Une étude géotechnique est généralement réalisée par des experts afin de garantir la sécurité de la fondation.

2. Conception de la fondation

Une fois l’étude du sol terminée, la conception de la fondation peut être réalisée. Cette étape consiste à déterminer les dimensions et le type de fondation adaptés au bâtiment. Il existe différents types de fondations, tels que les fondations superficielles (semelles filantes, radier) ou les fondations profondes (pieux, micropieux). La conception doit être réalisée par un ingénieur spécialisé en génie civil.

3. Préparation du terrain

Avant de couler la fondation, il est nécessaire de préparer le terrain. Cette étape comprend le décapage de la végétation, le nivellement du sol et le compactage si nécessaire. Il est important d’éliminer toute couche de sol instable ou de mauvaise qualité pour assurer la solidité de la fondation.

4. Coulage de la fondation

Une fois le terrain préparé, le coulage de la fondation peut commencer. Selon le type de fondation choisi, différentes techniques de coulage peuvent être utilisées. Par exemple, pour les fondations superficielles, le béton est généralement coulé dans des coffrages en bois ou en métal. Pour les fondations profondes, les pieux sont enfoncés dans le sol et remplis de béton.

5. Séchage et durcissement

Après le coulage de la fondation, il est important de laisser suffisamment de temps pour que le béton sèche et durcisse. Ce processus peut prendre plusieurs semaines en fonction des conditions climatiques et de la taille de la fondation. Il est essentiel de respecter ce temps de séchage pour assurer la solidité de la fondation.

6. Contrôle de la fondation

Une fois la fondation sèche et durcie, il est recommandé de réaliser un contrôle de la fondation. Cette étape permet de vérifier si la fondation a été réalisée conformément aux normes et aux plans initiaux. Un contrôle de la planéité et de la verticalité de la fondation peut être effectué à l’aide d’instruments de mesure spécifiques.

7. Protection de la fondation

Enfin, il est important de protéger la fondation pour assurer sa durabilité. Des mesures de protection peuvent être mises en place, telles que l’application d’un revêtement imperméable ou l’installation de drains pour évacuer l’eau autour de la fondation. Ces mesures contribuent à prévenir les problèmes d’humidité et de détérioration de la fondation.

En conclusion, réussir la fondation d’un bâtiment nécessite une planification minutieuse, une étude approfondie du sol, une conception adéquate, une préparation rigoureuse du terrain, un coulage soigné, un temps de séchage respecté, un contrôle de la fondation et une protection adéquate. En suivant ces étapes, vous pouvez garantir la stabilité et la durabilité de la fondation de votre bâtiment.

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Les dix erreurs à ne pas commettre en tant qu’investisseur en immobilier

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Les 10 erreurs à éviter en tant qu'investisseur immobilier

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Investir dans l’immobilier peut être une excellente façon de faire fructifier son argent. Cependant, il est important de connaître les erreurs courantes à éviter pour maximiser ses chances de réussite. Dans cet article, nous allons passer en revue les dix erreurs les plus fréquentes commises par les investisseurs en immobilier et vous donner des conseils pour les éviter.

1. Ne pas faire de recherche approfondie

L’une des erreurs les plus graves que vous pouvez commettre en tant qu’investisseur en immobilier est de ne pas faire suffisamment de recherche. Il est essentiel de comprendre le marché immobilier dans lequel vous souhaitez investir, de connaître les tendances actuelles et de vous informer sur les réglementations en vigueur. Ne vous lancez pas dans un investissement sans avoir une connaissance approfondie de la situation.

2. Ne pas établir un budget réaliste

Il est crucial de définir un budget réaliste avant de vous lancer dans un investissement immobilier. Prenez en compte tous les coûts associés à l’achat d’un bien immobilier, tels que les frais de notaire, les taxes, les rénovations éventuelles, les charges de copropriété, etc. Ne vous fiez pas uniquement au prix d’achat du bien, mais prenez en compte tous les coûts supplémentaires.

3. Ne pas diversifier son portefeuille immobilier

Investir dans un seul bien immobilier peut être risqué. Il est préférable de diversifier votre portefeuille en investissant dans différents types de biens immobiliers, dans différentes zones géographiques ou dans différents pays. Cela réduit les risques et vous permet de tirer profit de différentes opportunités sur le marché immobilier.

4. Ne pas tenir compte de la rentabilité

Avant d’investir dans un bien immobilier, assurez-vous de calculer la rentabilité potentielle de votre investissement. Prenez en compte les revenus locatifs potentiels, les charges associées à la gestion du bien, les impôts, les frais d’entretien, etc. Ne vous fiez pas uniquement à la valeur du bien, mais assurez-vous qu’il générera des revenus suffisants pour couvrir tous les coûts liés à son exploitation.

5. Ne pas s’entourer des bons professionnels

L’immobilier est un domaine complexe et il est essentiel de s’entourer des bons professionnels pour vous accompagner dans votre investissement. Faites appel à un agent immobilier compétent, à un notaire expérimenté et à un avocat spécialisé en droit immobilier. Leur expertise vous sera précieuse pour éviter les éventuelles erreurs juridiques ou financières.

6. Ne pas anticiper les fluctuations du marché

Le marché immobilier est sujet à des fluctuations. Il est important d’anticiper ces variations et de prendre des décisions en conséquence. Ne vous laissez pas emporter par l’engouement du marché et ne prenez pas de décisions impulsives. Analysez les tendances du marché et prenez des décisions éclairées.

7. Ne pas prévoir un plan de sortie

Avant d’investir dans un bien immobilier, il est important de prévoir un plan de sortie. Que ce soit pour revendre le bien après quelques années, pour le léguer à vos enfants ou pour le transformer en location saisonnière, ayez une vision claire de ce que vous souhaitez faire à long terme. Cela vous évitera de vous retrouver coincé avec un bien dont vous ne savez pas quoi faire.

8. Ne pas évaluer les risques

Investir dans l’immobilier comporte des risques. Il est essentiel de les évaluer et de prendre des mesures pour les minimiser. Faites une analyse approfondie des risques potentiels liés à votre investissement, tels que les risques de vacance locative, les risques de dégradation du bien, les risques de fluctuations du marché, etc. Soyez prêt à faire face à ces risques et à les gérer de manière proactive.

9. Ne pas se former en continu

L’immobilier est un domaine en constante évolution. Il est essentiel de se former en continu pour rester à jour sur les nouvelles tendances, les nouvelles réglementations et les nouvelles opportunités. Participez à des formations, lisez des livres spécialisés et suivez des experts du secteur. Plus vous serez informé, plus vous serez en mesure de prendre des décisions éclairées.

10. Ne pas prendre en compte les aspects légaux et fiscaux

Lorsque vous investissez dans l’immobilier, il est crucial de prendre en compte les aspects légaux et fiscaux. Familiarisez-vous avec les lois et les réglementations en vigueur dans le pays où vous souhaitez investir. Consultez un avocat spécialisé en droit immobilier pour vous assurer d’être en conformité avec toutes les obligations légales et fiscales.

En évitant ces dix erreurs courantes, vous augmenterez vos chances de réussite en tant qu’investisseur en immobilier. Faites preuve de prudence, de recherche et de planification, et vous serez bien parti pour réaliser des investissements immobiliers rentables.

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